La guerre de Cent Ans : une querelle de famille entre cousins

Le propos n’est pas de parler de la Guerre de Cent Ans proprement dite. Il existe énormément de documentation sur ce sujet. Par contre la place des femmes comme catalyseur des affrontements peut être mise en évidence.

Depuis 1066, avec Guillaume Le Conquérant, une dynastie originaire de France règne sur l’Angleterre. Le mariage de Mathilde, sa petite fille avec Geoffroy d’Anjou renforça les liens et les difficultés dans cette période féodale où les liens de suzeraineté sont forts, et où il est difficile, pour un roi, d’être le vassal d’un autre roi.

A partir d'Henri II, fils de Mathilde, les rois d'Angleterre, jusqu'à Edouard III auront des épouses issues de la famille royale capétienne

En 1328, survient en France, une nouvelle crise. Charles IV ne laisse que des filles, mais point de fils. Le mâle le plus proche est le roi d'Angleterre, Édouard III, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère Isabelle, neveu des trois derniers rois, il est leur parent au troisième degré mais en ligne féminine. La question est simple: Isabelle a-t-elle pu former "pont et planche", c'est-à-dire transmettre à son fils un droit dont la règle de masculinité. J'excluais elle-même ? Une assemblée de dignitaires reconnaît la solution qu'impose la logique juridique : on ne saurait transmettre plus de droits qu'on n'en a.

C’est ainsi que le cousin des 3 derniers rois de France, Philippe de Valois est couronné roi, sous le nom de Philippe VI, et qu’Edouard III part en guerre pour réclamer son héritage.

Au plus fort de la guerre de Cent Ans, lorsque des trêves seront négociées de part et d’autre, les alliances matrimoniales feront partie des accords. C’est ainsi que:

@ Le cycle d’Ogier d’Argouges de Pierre Naudin