CHRISTINE de Danemark, soumise aussi au bon vouloir de son oncle Charles Quint (1521 - 1590)

 
 

Elle est la fille du roi de Danemark Christian II et d’Isabelle d’Autriche sœur de l’empereur Charles Quint. Lorsqu’en 1523 on père est renversé, elle part avec toute sa famille aux Pays-Bas où elle sera élevée successivement par les deux régentes, sa grand-tante Marguerite d’Autriche, puis sa tante Marie de Hongrie.

En 1532 tandis que son père est emprisonné au Danemark, son frère ainé meurt et elle devient l’héritière.

Pupille de son oncle Charles Quint, elle représente un atout pour ses alliances matrimoniales. Il refuse la demande d’Henry Fitzroy, car fils illégitime d’Henri VIII.

Duchesse de Milan (1534 - 1535) et bientôt à la recherche d’un nouveau mari

1531 Charles accepte la demande en mariage de François II Sforza, duc de Milan (elle a 11 ans). Le contrat de mariage prévoit que, si le couple n’a pas d’enfant, le Milanais devienne possession de l’empire.

1534 : elle arrive à Milan, où elle est se rend très vite populaire

Pac. 1535 : elle est veuve, sans héritier. Charles la laisse à Milan car elle y est appréciée. Le gouverneur la presse de se remarier pour maintenir l’autonomie du Milanais

1536 : elle quitte définitivement l’Italie et s’installe à nouveau aux Pays-Bas près de sa tante Marie de Hongrie. Les projets de mariage recommencent 

Duchesse de Lorraine (1544 - 1545 - puis régente 1545 - 1552)

1545 : veuve elle devient régente et tutrice de leur fils Charles III. Bien que soutenue par Charles Quint, elle veille à garder une bonne entente avec la France. Elle refuse plusieurs propositions de mariage

1551 - 1552 : la guerre menace entre la France et l’empire, et, bien qu’Henri II lui ait assurée que la Lorraine ne serait pas attaquée, ses troupes arrivent à Nancy le 13 avril 1552. Elle est destituée de la régence et son fils est emmené à la cour de France. Elle s’exile et finit par retourner à Bruxelles près de sa tante Marie

Diplomate et régente

Elle refuse de nouvelles propositions de mariage et se cherche à récupérer son fils.

1558 : l’Angleterre, la France et l’Espagne entament des pourparlers de paix. Etant déjà intervenue dans des négociations diplomatiques tant à Milan qu’en Lorraine, elle est sollicitée pour présider les pourparlers de paix. Le traité de Cateau-Cambrésis signé le 1559 est considéré comme « le triomphe de ses talents de diplomate ». ( cf l’ouvrage Estelle Paranque)

1559 : elle retourne en Lorraine et conseillera son fils tant pour redresser les finances que pour les questions politiques.