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AUTRICHE des Habsbourg-Lorraine, grandeur et décadence (1740 - 1918) |
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Malgré la pragmatique sanction en 1713, la guerre de succession d’Autriche se déclenche (1740 – 1748) dont elle sort difficilement victorieuse.
Craignant la Prusse, elle va changer le cours de la politique étrangère autrichienne. Abandonnant l’Angleterre trop lointaine pour la soutenir, elle finit par se tourner vers la France et la Russie. Ses nombreux enfants vont lui permettre de tisser de nouveaux liens et de renforcer le poids de l’Autriche sur les territoires italiens.
Ses relations avec sa mère ne sont pas faciles. Pour renouer des liens avec la branche Habsbourg d’Espagne elle l’avait marié à Marie-Isabelle de Bourbon-Parme, petit- fille de Philippe V, roi d’Espagne. Devenu veuf, il veut épouser sa sœur Marie-Louise, mais elle est déjà promise à l’héritier d’Espagne. Il faut pourtant un héritier, aussi est-il poussé à accepter Josèphe de Bavière. Co-régent à la mort de son père, il éprouve de l’admiration pour Frédéric II de Prusse.
Nommé grand-duc de Toscane à la mort de son père, il obtient ce territoire en apanage et épouse Marie-Louise de Bourbon, fille de Charles III. Il succède à son frère et n’a que le temps de redresser partiellement la situation difficile laissée par son frère.
Il va avoir une nombreuse descendance :
Il épouse Elisabeth de Wurtemberg, ce qui lui permet de devenir le beau-frère du tsar Paul Ier par le mariage de Sophie-Dorothée, sœur d’Elisabeth avec ce dernier. Elle meurt en couche. A l’accession de son père sur le trône, il est remarié à Marie-Thérèse de Bourbon-Naples, doublement sa cousine. Il se mariera encore 2 fois.
Face à la confédération du Rhin mise en place par Napoléon, il renonce, en 1812, à son titre d’empereur et dissout le saint-empire romain germanique pour devenir seulement empereur d’Autriche, roi de de Hongrie et de Bohème. Battu une 4e fois il scelle la paix avec Napoléon en lui donnant en mariage sa fille Marie-Louise.
De son 2e mariage il aura plusieurs enfants :
Fils aîné, il succède à son père mais laisse Metternich diriger le pays. En 1848, des patriotes italiens se soulèvent entrainant la Hongrie et la Bohême dans leur sillage. Il abdique au profit de son neveu François Joseph ; sa mère ayant poussé son mari à renoncer à ses droits au profit de leur fils.
Sa mère souhaite fortement son mariage avec Anne de Prusse, petite-fille de Frédéric-Guillaume III. Mais la Prusse refuse cette alliance pour garder son indépendance. Tout le monde connaît la suite de l’histoire : devant épouser Hélène de Bavière, il tombe amoureux de sa sœur Elisabeth dite Sissi !
Il cédera progressivement une partie de ses états : il perd l’appui de la Russie pendant la guerre de Crimée, les victoires de Napoléon III en Italie lui font perdre la mainmise sur cette dernière.
Des drames familiaux l’accablent :
Il meurt pendant le conflit. Son arrière petit-neveu Charles lui succède.
Il fit de nombreuses tentatives pour parvenir une paix séparée avec l’Entente. Il meurt en exil en 1922