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PALATINAT, territoire ravagé par les guerres (1299 - 1799) |
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Dès le XIe siècle, les premiers comtes étaient possesseurs héréditaires du Palatinat et siégeaient au collège électoral des princes laïques. En 1156, à la mort de Hermann II, sans postérité, l'empereur Frédéric Ier attribue le Palatinat à son frère, Conrad de Souabe. Puis, l'empereur Henri VI l’attribue à son gendre Henri de Saxe, fils aîné d’Henri le Lion. Mais après sa rébellion, l'empereur Frédéric II lui enlève toutes ses possessions. Othon de Wittelsbach hérite de la Bavière. Son petit- fils Othon II épouse Agnès de Palatinat, petite-fille d’Henri de Saxe, qui lui apporte ce territoire en dot.
En 1256, les deux fils d'Othon II, Louis le Sévère et Henri, se partagent les états : Louis garde le Palatinat du Rhin et la Bavière supérieure, et Henri la Bavière inférieure. A la mort de Louis, en 1294, ses 2 fils se partagent à niveau le territoire:
Louis dépouille son frère de ses états pour avoir soutenu Frédéric le Bel d'Autriche pour le titre d’empereur. Mais, en 1319, il rend à ses neveux, Adolphe, Rodolphe II et Robert Ier, le Palatinat du Rhin, avec la partie de la Bavière appelée Haut-Palatinat.
à sa mort son frère, Rodolphe II (1329 - 1353) signe avec l'empereur Louis de Bavière une convention suivant laquelle la dignité électorale devait appartenir alternativement à la Bavière et au Palatinat.
frère d’Adolphe, il obtient de l'empereur Charles IV l'annulation de cette clause.
Son frère qui lui succède en 1353, obtient de l'empereur Charles IV l'annulation de cette clause.
Elu empereur après que Wenceslas Ier de Luxembourg ait été dépossédé de son titre, il ne peut pas se faire couronner à Aix-la-Chapelle car la route passe par les possessions d'un de ses opposants Guillaume Ier de Gueldre et Juliers.
De son mariage avec Elisabeth de Nuremberg il eut plusieurs enfants :
Les branches formées Jean et Othon s'éteignent rapidement et les possessions reviennent à la branche aînée.
Robert à marié ses filles à ses proches voisins :
Il a 2 fils qui lui succèdent Louis IV et Frédéric Isup>er comme tuteur de son neveu Philippe Ier, fils de Louis IV.
Il entre en guerre contre le duc de Bavière à propos de la succession du duc de Bavière-Landshut, dont la fille Elisabeth est mariée à son 2e fils Robert. A la suite de cette guerre, il est crée, en 1505, le duché de Palatinat-Neubourg, donné aux enfants de Robert : Othon-Henri et Philippe, qui sera évincé par son frère qui régna seul à partir de 1541.
Ses 2 fils Louis V (1508 - 1544) et Frédéric II (1544 - 1550) lui succèdent. Sans héritier leur neveu Othon-Henri du Palatinat-Neubourg devient électeur palatin.
Il devient électeur palatin à la mort de son oncle en 1556. À sa mort en 1559, ses possessions sont partagées
Duc de Simmern, marié à Marie de Brandebourg, il se convertit sous son influence.
Ses descendants directs lui succèdent: Louis VI (1576-1583), Frédéric IV, (1583-1610),
Ayant accepté la couronne de Bohème en 1619, l'empereur Ferdinand II, transfère le titre à son cousin, le duc Maximilien de Bavière. Cette élection à la tête de la Bohême va être un des éléments de la guerre de Trente Ans.
Par le traité de Westphalie, en 1648, le Bas-Palatinat lui est rendu, et un huitième électorat est créé en sa faveur.
Il n’a pas d’héritier, mais il a une sœur Charlotte-Elizabeth à qui son père a fait épouser le frère de Louis XIV, Philippe d’Orléans. Si sa succession a déjà été réglée avec son cousin Philippe de Neubourg, Louis XIV ne l’entend pas de cette façon et la guerre de succession du Palatinat est déclenchée.
Avec lui s'éteint en 1685, la ligne Palatine de Simmern.
Wolfgang de Bavière, duc des Deux-Ponts, héritier du Palatinat-Neubourg. Descendant d’Etienne de Simmern et Deux-Ponts, il va avoir 5 fils.qui se partagent ses possessions à sa mort.
Il a épousé Anne de Clèves. A la mort du père de cette dernière il réclame la possession du duché de Clèves-Juliers qui lui est contesté par l’électeur de Brandebourg. C’est la guerre de succession de Clèves-Juliers.
A sa mort le territoire de Soulzbach est attribué à son 2e fils Auguste dont un des descendant Charles-Théodore héritera du titre et de toutes les possessions.
Il se convertit au catholicisme. Son père veut le déshériter mais il meurt avant.
De son mariage avec Madeleine de Bavière, il a un fils Philippe-Guillaume
A la mort de son cousin Charles II, et après la guerre de succession du Palatinat, il hérite de celui-ci et du titre d’électeur.
De son 2e mariage il va avoir 18 enfants, et la réputation de fécondité de ses filles va lui permettre des alliances royales :
Deux de ses fils vont lui succéder.
Il épouse la sœur de Léopold Ier. Son frère lui succède
Pour renforcer l'union entre les branches de sa dynastie, il marie sa fille Elisabeth avec Joseph-Charles de Soulzbach, puis en 1742, sa petite-fille Élisabeth-Auguste à son neveu et héritier Charles-Théodore.
Il meurt sans héritier mâle en 1742. Toutes les possessions de cette branche (Palatinat électoral, Palatinat-Neubourg Juliers et Berg) reviennent à la branche cadette des ducs de Sulzbach en la personne de Charles-Théodore de Soulzbach.
Sans héritier, il désigne come successeur Charles II Auguste de Palatinat Deux Ponts Birkenfeld, de la branche cadette des Wittelsbach.
La mort, sans héritier, de l'électeur Maximilien III Joseph de Bavière, fait de Charles-Théodore l’héritier le plus proche. Après des tentatives d'échanges territoriaux, l’hostilité de la Prusse entraine la guerre de succession de Bavière. A l’issue de la guerre, Charles-Auguste est déjà mort en 1795, et Charles-Théodore meurt à son tour.
C’est désormais Maximilien, comte de Birkenfeld, frère de Charles-Auguste qui devient électeur de Bavière et hérite de toutes les possessions palatines. Il sera fait roi de Bavière par Napoléon en 1806.