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LES VALOIS-ORLEANS: le temps des guerres (1498 - 1589) |
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Il est le fils de Charles d’Orléans et de Marie de Clèves et le petit-fils de Louis d’Orléans, frère de Charles VI. Comme le stipule le contrat de mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne, elle doit épouser son successeur, car la Bretagne ne fait toujours pas partie du domaine royal. Louis obtient l’annulation de son 1er mariage par le pape Alexandre VI en échange de l'attribution du duché du Valentinois et du mariage de César Borgia avec Charlotte d'Albret. Il peut épouser Anne en janvier 1499. Ils vont avoir 2 filles : Claude et Renée. Prince frondeur, pendant la régence d’Anne de Beaujeu, il va se révéler un roi bon gestionnaire ce qui lui vaut le surnom de "Père du peuple".
Les expéditions en Italie se poursuivent : cette fois c’est la revendication du titre de duc de Milan, au nom de sa grand-mère Valentine Visconti, qui en est le prétexte. Mais au bout de 15 années de guerre, il doit renoncer à ses ambitions et faire la paix avec ses voisins.
Le mariage de Claude de France.
Les deux époux ont chacun leur prétendant
Anne se retire sur ses terres bretonnes où elle meurt en 1514. Claude épouse le futur François Ier .
Louis qui espère toujours un héritier, se réconcilie avec le roi d’Angleterre, Henri VIII, et, en gage de la paix de Londres, épouse en 3e noce, sa sœur Marie qui a 19 ans. Il meurt peu après.
Comme son prédécesseur l’Italie l’attire. Il se fait céder par sa femme, ses droits sur le Milanais (c'est elle l'héritière des Orléans). Mais il va avoir en face de lui un redoutable adversaire : Charles Quint dont le caractère est à l’opposé du sien. Déjà évincé dans la lutte pour l’élection au titre d’empereur, il va finir par être battu et capturé en Italie. Il faudra toute l’habilité de sa mère, Louise de Savoie, et de la tante de l’empereur, Marguerite d’Autriche pour que soit conclu « La Paix des Dames » en 1529 : François Ier renonce à l’Italie, l’Artois et la Flandre, il conserve la Bourgogne, retrouve ses fils otages à la cour d’Espagne et, dernière clause du traité, épouse Eléonore d’Autriche, sœur de Charles Quint en 1530.
Le Bourbonnais et le duché d'Auvergne entre dans le domaine royal :Anne de Beaujeu, duchesse de Bourbon avait marié sa fille unique, Suzanne, à son cousin Charles de Montpensier, devenu connétable de France. A la mort de Suzanne, Louise de Savoie en tant que cousine germaine, pousse son fils François Ier à revendiquer le duché, en son nom. Spolié, Charles proposera ses services à Charles Quint en 1523. François annexera définitivement les 2 territoires au domaine royal en 1531.
François utilise à son tour la politique matrimoniale pour ses besoins :
Le comté d’Auvergne revient au domaine royal :
Catherine apporte dans sa dot le comté d’Auvergne dont elle a hérité à la mort de sa tante Anne de la Tour d’Auvergne en 1524.
Il reprend la politique se son père, soutenant les princes protestants contre l’empereur, et cherchant toujours à s’implanter en Italie. Mais le manque de moyens financiers et les troubles intérieurs liés à aux conflits religieux l’amène à signer la paix de Cateau-Cambrésis en avril 1559 qui confirme la possession des 3 évêchés par la France mais l’abandon des prétentions françaises sur l’Italie et la Savoie. Deux mariages viennent conforter cette paix
Il a 14 ans à la mort de son père. Trop jeune, il laisse la régence à sa mère, mais marié à Marie Stuart, nièce des Guise par sa mère, ces derniers deviennent les conseillers privilégiés et poursuivent une politique de rigueur contre les protestants. A la mort du jeune roi leur influence décline
Il n’a que 10 ans à la mort de son frère. C’est à Antoine de Bourbon, 1e prince de sang , que doit revenir le titre de régent. Catherine de Médicis arrive à négocier avec lui et, contre la promesse de le soutenir pour récupérer la Navarre espagnole, elle obtient de se faire reconnaître régente. Antoine reste au conseil de régence, mais c’est elle qui garde la prérogative dans la gestion des finances et de la diplomatie.
Pour rétablir l’union autour de la couronne, Catherine organise pour Charles, un "tour de France" de 1564 à 1566.
Epaulé par son frère Henri qu’il nomme lieutenant général du royaume, il rêve de devenir empereur. Dans ce but il épouse Elisabeth d’Autriche, fille de l’empereur Maximilien II et soutient la candidature de son frère au trône de Pologne (pays où le roi est élu).
Pour sortir de l’isolement européen, Catherine va s’engager dans une politique de conciliation matrimoniale :
Il revient en hâte de Pologne pour succéder à son frère. Indécis il n’arrive pas à s’imposer face aux factions religieuses en présence.
La succession d’Henri III :
A la mort de son dernier frère François, et lui même étant sans enfant, le problème de sa succession prend une ampleur inégalée déclenchant la guerre des 3 Henri (1586/87) avec, le roi à la tête des royalistes, Henri de Guise à celle de la ligue catholique et Henri de Navarre à la tête des protestants.
A la mort d’Henri III, certaines unions matrimoniales se retournent contre les Valois. Ainsi :
Mais les deux premiers prétendants sont d’origine étrangère (la Lorraine est terre d’Empire), et Henri IV finit par s’imposer.
Le règne des BOURBONS commence.